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Hopps'n'Chucky

30 juillet 2021

Un mar violeta oscuro d'Ayanta Barilli

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Autre découverte littéraire qui devrait plaire aux hispanistes, Un mar violeta oscuro d'Ayanta Barilli. Sans parler de la couverture de livre qui est juste d'une pure beauté ce livre est très beau et très touchant car il parle de sujets dont je suis très sensible. Déjà, il parle femmes et c'est un thème qui m'attire beaucoup, peut être parce que j'en suis une, mais je pense aussi parce que, comme chacun d'entre nous, je descends d'un lignée de femmes qui ont vécus des conditions différentes et certaines plus difficiles que moi de part l'époque où elles sont nées.

Un mar violeta oscuro est l'histoire de femmes appartenant à la même famille et ayant vécu durant des périodes différentes. Nous avons donc l'histoire de l'arrière grand-mère Elvira, de la grand-mère Angela, de la mère Caterina et de la fille Ayanta, elle même mère d'une jeune fille. On suit donc Ayanta suite au décés de sa grand-mère qui l'a pratiquement élevé. Son processus de deuil se fait à travers la recherche de son histoire ou, autrement dit, de l'histoire des femmes de sa famille. Car ce qui rassemble ces femmes ce n'est pas seulement le sang mais c'est aussi leur histoire tragique avec les hommes de leur vie. Ces femmes pleine de vie et de rêve qui ont quelque part tout perdu à cause de la confiance qu'elles avaient en celui qui était supposé être l'amour de leur vie. Il n'y a pas de haine dans le discours d'Ayanta seulement du vrai et du cru, on suit avec elle l'avancement de ses recherches et l'on découvre la terrible fin de ces femmes. 

Ce qui est très émouvant, en plus de tout cela, c'est que ces femmes sont fortes et se sont battues mais la malchance et l'époque dans laquelle elles ont vécu ne leur ont pas laisser la possibilité de gagner. Dans ce livre on découvre les conditions des femmes italiennes dans le passé qui avaient peu de droit par rapport aux hommes, la recherche d'indépendance et de rebéllion, le voyage, l'amour et la volonté de casser cette boucle de femmes qui subissent traduite par les réflexions internes d'Ayanta et les inquiétudes qu'elle ressent par rapport au futur de sa propre fille.

Je crois que je n'avais pas lu un livre aussi bouversant depuis Va dove ti porta il cuore de Susana Tamaro qui m'avait fait pleuré dans le train. Car bien sûr il y des thématiques communes, la relations entre des femmes d'une même famille, la condition des femmes en Italie, la rebellion, le sacrifice et l'incompréhension intergénérationelle. C'est très beau livre que nous a écrit Ayanta Barilli, plein d'émotion et avec lequel on parvient à s'identifier car qui n'est jamais tombé amoureux? Qui ne s'est jamais retrouvé en conflit avec un parent? Qui n'a jamais eu des rêves de jeunesse? 

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30 juillet 2021

Voyou de Itamar Orlev

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Ce soir je viens de parler un peu de littérature avec Voyou de Itamar Orlev. L'été, le soleil et un bon bouquin pour bronzer sur la plage sans s'ennuyer. Carrefour, Cultura, la Fnac et autres l'ont bien compris et on fait des promos deux livres de poche achetés un autre offert. Cet été n'aura pas été bon qu'à dépenser mon salaire mais aussi à faire des découvertes littéraires extraordinnaires. 

Quand je suis entrée à l'université mes lectures se concentraient essentiellement sur les livres de cours, j'ai acheté des livres mais je n'avais pas le temps de les lire et depusi que je travaille je dois avouer que je lis beaucoup moins car je n'ai plus d'obligation de lectures universitaires et je passe mes soirée dehors ou à corriger des devoirs. 

Du coup pendant les vacances je me rattrape. Le premier livre de mon été a été Voyou de Itamar Orlev. Je ne lis pas énormément d'auteur masculin parce que j'ai remarqué que ceux qu'on m'obligeait à lire à la fac ne m'intéressaient pas beaucoup du coup en sortant de l'université je me suis accrochée à des auteures pour ne pas être déçue à présent je suis heureuse de pouvoir dire que cet été m'a réconcilié avec la Littérature en général même si je continue d'être attirée par des livres lorsque j'y vois un nom féminin. D'ailleurs, je pense qu'il serait intéressant que j'écrive la dessus un jour car c'est selon un sujet d'échange intéressant.

De quoi parle Voyou? Voyou rassemble des thématiques intéressantes, l'estime de soi, la relation entre hommes et femmes, la guerre, la relation père et fils, un thème de voyage. J'aime beaucoup les livres qui parlent de personnages qui sont réalistes et dans celui-ci les personnages sont complets, sont réels, leurs qualtiés, leurs défauts, leurs erreurs y sont représentés. On a envie de les détester et de les aimer et c'est ça la compléxité de l'être humain, il n'est pas complètement bon ou mauvais, il y a chez chacun d'entre nous du détestable et de l'agréable et c'est de voir cela dans le bouquin qui fait qu'on n'arrive plus à s'arrêter de le lire. 

Le personnage principal est Tadek, un écrivain raté qui se voit quitté par sa femme qui emporte avec elle leur fils. Tadek est enormément dans la réflexion et dans le contemplatif, il est très honete avec lui. Il sait qu'il craint comme auteur, qu'il n'est pas un bon père et même sa mère semble agacée par lui à certains moments du livre. Tadek vit en Israël depuis que sa mère a quitté son père et les a fait quitter la Pologne à lui et à son frère et ses soeurs. Dès le début du livre on voit qu'il y a un malaise qui plane sur le père de Tadek et ses cauchemards et sa manière de parler de sa propre paternitè semble avoir un lien avec le personnage qui est déchiré entre l'amour et la crainte qu'il resent vis à vis de son père. Tadek apprend par la suite que son père est dans une maison de retraitre là bas en Pologne et il décide d'y aller pour le voir. 

Il y a cette thématique de voyage dans ce live que j'aime beaucoup, on découvre la Pologne pauvre de l'enfance de Tadek et la Pologne actuelle en même temps que ce dernier. On y découvre un personnage encore plus complexe, Stefan, le père de Tadek, anciennement un petit voyou qui se bourre la gueule et qui se bat avec tout ce qui bouge et qui considère ses enfants comme d'ancien petits voyous mais qui n'est aujourd'hui qu'un vieille homme avec un corps qui ne suit plus ses intentions d'action. Stefan est complexe parce que soyons honête, c'est un connard qui a fait du mal à sa femme et à ses enfants, à tout le monde en général. On a envie de le détester comme Tadek à certains moments le déteste. Mais en même temps, c'est un vieillard qui cherche l'amour de son fils parce qu'il sent que pour lui la fin est proche. On sait aussi que Stefan à souffert de la seconde mondiale, il a été emprisonné et à souffert donc on n'a un peu de peine et de pitié pour lui. Cependant comme l'évoque la mère de Tadek, est que le fait d'avoir souffert l'autorisait à faire souffrir autrui? 

Stefan n'est pas le seul à chercher de l'amour car Tadek à travers cette quette est aussi à la recherche de l'amour paternel avant qu'il ne soit trop tard. D'ailleurs, ce rêve qu'il fait réguliérement voyant son père lui donner le sein est la représentation de cette recherche d'amour, de paix et d'intimité qu'il trouve de manière éphémère dans les bras des femmes. Et peut être cherche-t-il aussi cet amour paternel pour recevoir de la part de son père un recette qu'il pourrait reproduire avec son propre fils comme pour casser un boucle, un cercle vicieux.

Je ne vais pas aller plus loin dans l'analyse car je pense que le plaisir de ce livre est de recevoir les informations au fur et à mesure du livre comme des chocs d'informations reçus en même temps que Tadek. Mais j'ai adoré ce livre et je pense que ses thématiques sont de celles qui touchent un peu tout le monde et avec lesquelles chacun peut s'identifier. 

30 juillet 2021

Venir vivre en Espagne : Les démarches

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Salut à tous! S'expatrier n'est jamais facile, souvent on est embrouillé par la quantité des démarches à faire, les conseils en langue étrangère, la fatigue et le stress de ne pas s'en sortir. Et cela peut être encore plus difficile lorsque c'est la première fois que l'on part (seul ou non) à l'étranger. Voici quelques démarches à suivre si l'on souhaite venir s'installer dans ce beau pays qu'est l'Espagne.

1-Prévoir un logement où dormir. Lorsque vous arrivez à l'étranger ça peut être très rassurant de savoir que vous aurez un endroit où dormir, qeu ce soit pour quelques nuits ou pour quelques mois. Deux choix s'offrent à vous. Premièrement réserver une chambre ou un lit en auberge de jeunesse/hôtel à travers booking ou un airbnb. Le choix de l'auberge de jeunesse peut être sympa parce que les gérants peuvent vous fournir une carte de la ville, vous donnez des conseils sur les quartiers moins fréquentables et vous aurez la possibilité de rencontrer dès le début des gens qui pourront être vos amis plus tard.

Deuxièmement, réserver une chambre en colocation pour quelques mois à travers des plateformes comme uniplace ou beroomers vous assure un logement pour une période définie de votre choix et vous assure d'arriver et de déposer directement vos valises. Vous avez, à la fin de votre contrat de location, la possibilité de le renouveler si votre logement vous a plu ou de chercher autre chose qui vous plaira plus. Même si cette option apporte beaucoup de confort il faut bien avoir en tête que rien n'est garanti à 100%. Le logement que vous avez réservé sur la plateforme peut ne pas ressembler aux photos. Il y a toujours la possibilité d'annuler votre réservation si elle ne vous plait pas mais vous vous retrouvez au point 0, c'est à dire sans lieu où dormir. 

Je déconseillerai de réserver un logement auprès d'un particulier sans l'avoir visité car il y a beaucoup de fausses annonces qui vise à vous arnaquer. Attention également aux réservations auprès d'un particulier qui ne réclame pas d'argent car vous n'avez aucune certitude qu'une fois arrivé le propriétaire ne vous annoncera pas que lieu est déjà loué.

2- Prendre un rendez vous pour votre NIE. Le NIE est votre numéro étranger, vous pouvez en avoir besoin pour trouver un emploi, pour vous enregistrer à la sécurité sociale, trouver un appart (non nécessaire pour les colocations) ou encore pour faire une carte de transport. Prendre rendez vous même avant votre arrivée peut s'avérer judicieux parce que dans les grandes villes il y plus d'attente. Le NIE peut se faire aux bureau des étrangers de la ville où vous souhaitez vous installer ou/et au commissariat. 

3-Visiter la ville permet de connaitre les quartiers qui vous plaise et dans certaines villes les annonces à louer sont aussi affichées sur les portes des immeubles et si vous appelez les numéros et que le propriétaire n'est pas loin il pourra vous demander de l'attendre pour vous faire un visite. Visiter la ville permet aussi de se repérer car la clé d'un début d'expatriation est aussi de savoir se déplacer dans la ville. Vous pouvez commencer par le quartier où vous vivez provisoirement puis étendre la découverte.

4-Connaitre la carte des transports et une fois votre NIE acquit faire une carte ou du moins connaitre les options que vous avez à ce niveau là est important et vous permettra d'économiser beaucoup d'argent.

5-Le numéro de sécurité est aussi nécessaire pour faire un contrat professionnel. Il se fait beaucoup plus facilement et l'adresse des bureau se trouve sur internet (google map). A partir du moment où vous avez ce numéro vous pouvez cherhcer du travail et avoir un contrat.

6-S'enregister à la mairie. Empadronamiento est aussi une étape importante car vous en avez besoin pour les démarches de carte sanitaire pour vous faire soigner dans le public. Pour cela il faut prendre rendez vous en ligne ou sur place à la mairie où annexes du quartier où vous vivez (vous devez donc avoir un adresse en Espagne) ave votre NIE, votre carte d'identité, votre contrat de location et une facture à votre nom (téléphone, transport...). 

7-A ce niveau là vous avez dû recevoir votre NIE et vous pouvez retourner au bureau demander votre carte de citoyen européen. Vous aller dans un premier temps recevoir un papier vert puis une carte. Une fois votre document réçu vous pouvez ouvrir un compte auprès d'une banque avec l'avantage de payer moins de frais car vous êtes dorénavant résident en Espagne.

8- La carte sanitaire (SIP). Cela dépend de votre ville mais lors de votre empadronamiento on vous fourni le nom du centre de santé dont vous dépendez. Il faudra aller à ce centre pour faire votre carte avec, si je me souviens bein, votre NIE, votre papier d'empadronamiento et votre carte d'identité. On peut vous demander de télécharger un formulaire et de la remplir avant de venir au centre. (Cela peut aussi être demandé pour l'empadronamiento et le NIE pour gagner du temps). Parfois selon les villes le certificat de naissance traduit peut être demandé.

 

Et les contrats de location ? J'en profite pour terminer avec les contrats de location qui nécessiteraient un article pour eux seuls. En Espagne louer un bien et beaucoup plus simple qu'en France. Pour un location vous aurez simplement besoin d'une carte d'identité. Pour un appartement, un particulier vous demandera généralement la carte d'identité et potentiellement votre contrat de travail pour être sûr que vous avez des revenus. Une agence peut demander plus de papiers dont certains relatifs aux assurances mais d'après ce que j'ai vu dans le coin où je vis cela reste rare. 

28 juillet 2021

Enseigner en Espagne- Un public différent

 

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Bonjour à tous!Après une longue période d'absence pour vous parler d'enseignement et plus particulièrement de l'enseignement en Espagne. Ca fait maintenant 2 ans que j'enseigne auprès d'un public espagnol et j'ai pu remarquer des différences aussi bien dans les classes d'enfants ou d'adolescents que chez les adultes. 

Ce qui m'a frappé en Espgne c'est que les enfants sont très libres dans le sens où les parents leur permettent beaucoup de choses, réclament moins le "s'il te plait" et le "merci" et également qu'une fois pré ados ils aient l'autorisation de sortir juste qu' à tard et surtout qu'on les laisse s'exprimer et les écoute. Cela à des conséquences positives et négatives sur leur comportement et certainement sur les adultes qu'ils vont devenir. 

Si on on regarde l'aspect positif on remarque que les adultes et les ados en Espagne ne laisse pas passer les abus. S'il y a un problème ou qu'ils sont témoins de quelque chose d'injuste ils vont exprimer leur mécontentement là où selon moins les français (même si nous aimons râler) auront plus de réserve à s'exprimer pour éviter les ennuis. Cette facilité d'expression change la dynamique de classe. Les élèves ados ou adultes expriment facilement leur avis, disent lorsqu'ils n'ont pas compris ou quand ils trouvent quelque chose difficile. Je remarque que mes élèves français ont honte d'exprimer des incertitudes et lorsque je demande à une classe d'ados d'exprimer leur opinion ou que j'instaure un climat de débat ils sont perdus car ils ne sont pas habitués à ce qu'un adulte leur demande leur avis. En contrepartie ont peut se retrouver avec des classes (d'ados surtout) qui bavardent énormément, un débat prend une dimension moins scolaire et ressemble plus à une discussion entre amis avec des remarques qui ne devraient pas être dites ou encore occasionnellement de voir des ados agresser verbalement des personnes agées dans la rue.

Au niveau des classes d'enfants je dois avouer que cette différence de communication est plus difficile à gérer et mes collègues étrangers et espagnoles avaient pris le soin de me prévenir en amont. En effet, beaucoup d'enfants se comportent comme des enfants mais s'expriment comme des adultes ce qui est parfois déconcertant. On retrouve des enfants qui ont un peu moins de discipline que dans d'autres pays dans le sens où j'ai l'impression qu'il est plus accepté des enfants qu'ils s'adressent mal à un adulte ou qu'il prenne la décision de ne pas participer à des activités. Par rapport à cela le comportement des parents est assez paradoxale, ils veulent que leur enfant progresse et exige qu'il participe aux activités mais ils n'éduque pas vraiment leur enfant à la vie en groupe ou ce dernier devra respecter des règles de classe, de centre de vacances ou d'école extrascolaire. Il faut aussi prendre en compte que deux faits par rapport à l'éducation des jeunes espagnols.

La première est qu'il y a beaucoup de parents en Espagne qui sont plus agés qu'en France. En France l'âge moyen des parents pour un enfants d'école primaire était d'une trentaine d'année alors qu'en Espagne, dans les classes que j'ai pu avoir la moyenne se situé plus entre fin de quarantaine et debut de cinquantaine avec une exception de parents trentenaires. Et ce que je remarque des parents plus agés et cela peu importe le pays, c'est qu'ils éduquent leur enfant différement. L'objectif n'est pas de savoir si cela est bien ou mal mais de comprendre que cela a une influence sur l'enfant. En fait, je remarque que les parents plus agés sont des parents qui ont une situation professionnelle bien développée et qu'ils sont occupés, ils attendent de leur enfant qu'ils soient indépendants et ces enfants réclament beaucoup d'attention en cours peu importe qu'il s'agissent de les voir parce qu'ils réclament de l'aide pour des choses qu'ils savent faire ou en faisant des bêtises. 

La deuxième explication que les espagnoles m'ont donné est que les enfants qui ont connu une éducation trés stricte influencée par le franquisme sont les parents d'aujourd'hui et ces derniers veulent une éducation plus souple et permissive pour leurs enfants. Par conséquent, il n'est pas rare de voir des parents mettre en poussette ou porter leur enfant de 8 ans comme des bébés et parfois même avec des sacs de course en main ou encore de céder rapidement aux caprices pour éviter les contrariétés de leur progéniture.  

Une autre raison qui selon explique le mauvais comportement de certains enfants en cours et l'établissement scolaire. Il faut bien se rendre compte que travailler en centre de langue ou périscolaire et travailler en école sont deux choses complétement différentes. En travaillant en centre vous avez le soutien de votre responsable, un environement plus neutre et la possibilité de vous défendre en cas de probléme avec des parents par exemple. En école vous êtes soumis à un fonctionnement chargé d'opinion politique et religieuse et cela parfois au détriment des enfants. L'exemple que je vais vous donné et une expérience qui m'est arrivée il y a plsu d'un an. Je travaillais pour un centre de langue mais j'étais envoyée dans des écoles primaires le soir pour donné des cours de langue. Une fois arrivée pour ma première classe dans l'une des écoles qui se trouvait aussi être très catho je me retrouve face à la responsable qui m'explique qu'il ne faut pas surtout pas contrarier l'un des enfant parce qu'il pouvait se mettre très en colère lorsqu'on lui disait non.

Deux problèmes se posent. Premièrement c'est un enfant de 5 ans qui n'a pas à faire la loi. Ce petit connaitra des frustrations dans sa vie autant le préparer dès qu'il est petit et ne pas le laisser se transformer en despote. Pas sûr qu' à l'école primaire ou dans le secondaire que ses professeurs le laisse faire ce qu'il veut, encore moins sûr que dans ses expériences professionnelles ou stages ont le laisse commander, cette peur et attitude envers un enfant ne lui rend pas service et il en souffrira encore plus quand il sera plus grand.

Deuxièmement, ce n'est pas juste envers les autres enfants qui n'ont pas à subir les régles d'un autre enfant qui est supposé être leur égal. Les enfants sont très sensibles aux injustices, un professeur injuste est un professeur qui perd son autorité. Les enfants ont besoin de sentir que le professeur est juste même s'ils ne sont pas toujours d'accords avec lui. Si l'enfant roi n'aime pas les activités avec coloriage il doit prendre sur lui et c'est à l'adulte de lui expliquer que parfois on fait en cours des activités qui lui plaisent à lui mais qui ne plaisent pas autres et que l'inverse peut aussi arrivé. En dialoguant avec lui mais en étant ferme l'enfant a râlé, il a montré des signes de début de crise mais n'est pas allé jusqu' au bout parce qu'il a vu qu'il n'avait pas mon attention s'il se comportait de la sorte cependant les membres de l'école préférait céder. J'ai appris plus tard que les parents du petit avaient de l'argent et qu'ils en donnaient beaucoup à l'école. Malheureusement dans certaines écoles le pouvoir économique des parents fait que certains enfants sont de petits rois et cela influence le comportement de ces derniers en classe ce qui n'arrive pas dans les écoles catholiques en France puisque le système est différent.

Un dernière chose qui change la dynamique de classe est l'utilisation "tu" en classe. Je remarque qu'en France on se vouvoie surtout dans une classe d'adultes ou alors on tutoie les jeunes élèves et eux nous vouvoie. En Espagne il est normal qu'on se dise "tu" et que les élèves appellent leur professeur par leur prénom et cela même quand ils sont jeunes. Je dois avouer que je préfère parce que je n'aime pas trop que l'on m'appelle Madame et qu'on me dise "vous" mais aussi parce que je trouve que cela autorise une proximité avec les étudiants/élèves. Lorsqu'ils m'appelle et s'adresse à moi j'ai l'impression qu'ils se sentent suffisamment proche de moi pour me demander de l'aide ou des infos complémentaires, qu'ils se disent qu'ils peuvent venir me raconter leur vacances ou une expérience où ils ont essayé de parler la langue que je leur enseigne et cela donne du sens à mon travail. 

Même si je compte écrire davantage sur mon expérience de prof, je dirai pour conclure ce texte qu'enseigner demande beaucoup d'adaptation et de détermination. Enseigner à l'étranger est quelque chose de difficile mais qui nous permet d'apprendre et d'acquérir des outils que l'on pourra réutiliser plsu tard dans un autre pays. Je ne compte pas le nombre de fois où fraichement arrivée en Espagne je désespérée de ma journée de travail parce que mes élèves (surtout les plus jeunes) avaient été difficiles. Je me rend compte que je suis plus sévére lorsque j'enseigne avec de jeunes enfants en Espagne qu'en France, que j'autorise plus de chose notament pendant les débat en Espagne qu'en France et que je me sens plus l'aise quand mes élèves me tutoie.

29 juin 2020

Vivre en Espagne quand on est métisse

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Ce soir je voulais vous parler d´un sujet que j´avais évoquée lorsque j´ai écrit sur le livre de Lucia Mbombio, le multiculturalisme en Espagne. Dans cet article je vous disais que l´Espagne n´étais pas un pays multiculturel mais je ne m´étais pas expliquer sur le sujet. 

Bien sur, les choses sont souvent différentes dans les capitales mais dans des pays dans les qui ont ce "melting pot " les capitales ne sont pas les seuls lieux où cohabitent des personnes d´origines et de physiques différents. J´ai eu la chance de vivre à Lisbonne où j´ai pu voir beaucoup de cap verdiens et leurs descendants et vivre avec eux comme une normalité, cela pour la première fois de ma vie. En France, je n´en ai croiser qu´une seule fois en dehors de mon cercle familiale. A Lisbonne on peut croiser des personnes de toutes origines et personne ne dévisage parce que c´est normal mais je suis consciente que Lisbonne ne représente pas le Portugal. 

En France, je n´ai jamais vécu en capitale, je suis une fille du sud. J´ai grandi a Toulon qui est déjà une ville assez mixte au niveau des cultures et des origines et je suis allée vivre à Aix en Provence et à Rennes qui sont des villes étudiantes donc avec des gens qui viennent de partout. Je sais qu´il y a certainement des villages qui sont plus homogènes mais je pense que la France st un pays qui attire beaucoup de monde et que, par conséquent, c´est un pays riches au niveau de la diversité. 

En Espagne, je pense qu´il est plusr rare de trouver cela. Comme Lucia Mbombio l´a évoqué dans son livre Hija del camino, être métisse peut signifier n´avoir aucun model qui nous ressemble à l´´ecole, dans la rue, dans les commerces. C´est quelque chose que je ressens beaucoup depuis que je suis revenue en Espagne. J´ai vécu 1 an à Saragosse qui n´est pas une ville multiculturel dans le sens où j´ai vue une métisse en un an et où on s´est fixées un moment car je pense que nous étions toutes les deux surprises. A ce moment là de ma vie je ne me suis pas rendue compte ( à part que je ne trouvais pas de produits capillaires adaptés à mes cheveux) de la chose parce que j´étais en plein Erasmus avec mes amis qui été, à ce moment, un peu comme ma famille et qui sont d´origine assez diverse. Peut être que nous avions crée notre diversité ensemble. 

Depuis que je suis de retour en Espagne je vois les choses plus clairement parce que je suis seule, je n´ai pas mon groupe d´amis qui proviennent de culture différente, je suis un peu la différence. Je vis à Valence qui n´est pourtant pas une petite ville mais je remarque que je suis regardée pour mes cheveux frisés, pour les bandeaux un peu caraibeens et les vetements fleuris que je peux mettre. Je ne suis pas la seule à les mettre, mais je suis métisse et peut être que cela à une autre connotation pour les espagnoles. Je pars sur des suppositions parce que je n´ai pas encore eu l´occasion de me poser avec des espagnoles avec qui j´aurais établis un climat de confiance pour en parler. 

Je ne critique pas l´Espagne qui est un pays que j´adore et je ne dit pas que c´est un pays raciste. Il y a certes des personnes racistes, comme dans tous les pays je pense, mais je ne pense pas que la majorité le soit. Mais je pense que le fait d´être un pays avec peu de diversité fait que lorsque quelqu´un est différent les gens n´arrive pas à cacher leur surprise et fixe cette personne. Lorsque je sors dans la rue je sais que je vais être regardée surtout parce que mes cheveux sont tout fluffy et frisés et que cela ajouté aux bandeaux colorés ou au motif fleuri fait que je fais plus typée. Ce sont surtout les personnes un peu plus agés (45-99 ans) qui vont avoir tendance à dévisager, parfois à tel point que ça en devient malpoli. Je dirais que les jeunes fixent moins, peut être parce qu´ils vivent réellement la mondialisation et que dans la culture américaine qui est dominante on y voit beaucoup de métisses/noirs. 

Ce que je veux dire dans cet article, c´est que les reactions "de surprise" des espagnols (souvent plus agés) illustre bien ce manque de diversité. Bien sur qu´il y a des asiatiques ou des latinos en Espagne mais je pense que se sont des minorités majeurs qui font pas que le pays ai un niveau de multiculturalisme qui soit égale à d´autre pays. Et cela, se voit aussi dans la difficulté à trouver des produits pour des cheveux afros, ou des peaux plus foncés qui auraient besoin de plus d´hydratation, ce qui est normal car les magasins ne vont pas acheter des produits qui ne trouverons pas de clients. Cependant, comme je l´ai évoqué plus haut, il est rès probable que des grandes villes comme Madrid ou Barcelone soient différentes de Valence. 

Je pense qu´il quand même intéressant de voir les différences entre les pays et j´aimerais beaucoup avoir l´occasion d´en parler avec des espagnols et de connaitre leur point de vue, ce que je n´ai pas encore eu l´occasion de faire car je pense que c´est un sujet de conversion délicat qui peut être perçu comme une critique s´il est abordé avec une personne du pays que l´on ne connait pas bien. 

Dans mon cas je dirais que en se concerne le manque de produits destinés aux personnes noires, on peut s´adapter avec Amazon et d´autres sites d´achat en ligne. En ce qui concerne la vie de tout les jours et mon integration en Espagne, je ne dirais pas que le fait d´être métisse met un frein à mon intégration dans le pays. Cependant, je dois avouer que je suis toujours super contente de voir des personnes métisses comme moi ou noirs parce que je me dit que je ne suis pas toute seule. Aussi parce que parfois je me sens mal quand une personne agée me fixe ou me regarde de haut en bas, les autres fois je dois avouer que ça peut me faire rire de voir de la surprise dans les yeux de ces petits vieux. 

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29 juin 2020

Littérature: Hija del camino de Lucia Asué Mbomio Rubio

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Bonsoir à tous !Ce soir je vous parle littérature avec un livre que j´ai découvert en Espagne, Hija del camino. Ce livre a été écrit par une journaliste espagnole, Lucia Asué Mbomio Rubio qui est aussi d´origine Equato- guinéenne. Son livre parle du racisme et des préjugés que subissent les africains et leurs descendants en Espagne, qui il faut le dire, n´est pas un pays multiculturel comme la France dans le sens où il y peu de diversité (j´en parlerai dans un autre article).

Le personnage porte un nom différent pourtant ce livre est très proche d´un roman autobiographique, on y voit un personnage qui est toujours renvoyé à ses origines africaines et qui fini par penser qu´elle est africaine et non espagnole. En grandissant vient le besoin de voyager et de trouver une terre où elle serait acceptée comme enfant métisse venant de la rencontre de deux cultures différentes. Le personnage fini finalement par aller vivre en Guinée Equatoriale où elle se rend compte que là bas, elle est considérée comme une espagnole. Même au niveau du physique, on lui a toujours rappelé qu´elle était trop noire pour être espagnole et par extension pour être belle, contrairement à sa soeur qui est admiré pour sa peau caramel. Par contre, en Guinée Equatoriale elle est jugée pour être plus claire et donc plus séduisante que les filles du pays. Son parcours et sa souffrance d´être discriminée pour sa couleur de peau n´est donc pas plus reconnue qu´en Espagne. 

Je me suis beaucoup identifiée avec le personnage de Lucia parce que je suis métisse et que lorsqu´on me demande d´où je viens et que je répond que je suis française je sens le malaise car ce n´est pas ce qu´on a voulu me faire dire. Parfois dans des pays plus racisé on peut me demande " d´où je viens" sans me connaitre ou m´avoir déjà parlé ou alors dans des situations qui ne sont juste pas appropriées. Je me souviens d´un fois ou je visitais un appartement à Lisbonne est où le fils de la proprio m´à demandé d´où je venais. Je lui réponds de France et il me demande " juste France", j´ai répondu que oui mais j´ai bien compris que la réponse attendues n´était pas de savoirle pays où je suis née et où j´ai grandi mais les origines de mes parents. Quand on provient de familles qui ont beaucoup bougées, où le lieux de naissance des parents n´est pas le lieux d´origine de la famille c´est toujours compliqué de répondre de manière simple sur ses origines et il faut donc "raconter sa vie et celle de sa famille" à des étrangers et de manière résumée. Cela est problématique parce que du coup on me demande si je parle wolof, si je connais tel plat du Sénégal, si je suis déjà allée aux USA et à ce moment là je dois expliquer le pourquoi de la réponse non. 

Deuxièmement, on se retrouve à donner des réponses différentes selon les contextes. En France, je sais que lorsqu´on me demande d´où je viens, même si j´ai envie de répondre " De France, comme toi " , je comprends le sens de question qui a été mal formulée et j´explique rapidement où mes parents sont nés en espérant qu´on ne me pose pas plus de questions, parce que donner le lieux de naissance de mes parents ne veut rien dire car mes aïeux immigrent depuis des générations. Par contre, à l´étranger je n´ai aucun moyens de savoir ce que la phrase "d´ou tu viens? " veut dire. Est ce qu´on me demande où je suis née et grandis? Est ce qu´on veut savoir mes origines ?

Ensuite je me suis également retrouvée dans la problématique de voyager pour se trouver son chez soi. Je me suis beaucoup expatriée dans l´idée de trouver un endroit où je me sentirais bien et où je pourrais rester vivre pour toujours. Les problèmes sont 1- que je ressens toujours ce besoin de bouger et de découvrir autre chose, ce qui est super mais aussi ennuyant concernant les démarches administratives et les déménagement. 2- que les je ne ressens pas cette attache à un lieux. Je peux ressentir un manque lorsque je m´en vais mais je ne sais pas si c´est un manque du lieux où de moments passés dans ces endroits. 

J´ai aussi ressenti la douleur du personnage lors de ces expériences amoureuses qui ont lieux casi dans les même pays que moi. Je connaissais ces questions, ces regrets et ce besoin de partir même si on laisse quelqu´un derrière soi. 

J´ai eu des émotions très forte à la lecture de ce livre parce que j´avais l´impression que l´ histoire de ce personnage était mon histoire. Je conseille vraiment ce livre aussi bien aux enfants métisses qui sont constament en quête d´une identité qui serait acceptée de tous, qu´aux personnes qui ne sont pas métisses mais qui veulent lire un bon livre avec un personnage térriblement réaliste et des problématique qui sont toujours actuelles. Et peut être même aussi aux gens qui veulent comprennent ces thématiques. 

 

23 juin 2020

La crise des 25 ans

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Bonjour à tous ! Aujourd´hui je vous parle d´un sujet dont on ne parle pas beaucoup, la crise des 25 ans. En effet, on parle beaucoup de crise de la quarantaine ou de cinquantaine mais on trouve très peu d´infos sur cette crise du milieu de la vingtaine. D´ailleurs, cette crise n´arrive pas tout le temps à 25 ans, elle peut arriver un peu avant ou après les 25 ans. En ce qui me concerne elle est survenue un quelques mois avant mes 25 ans. 

Je ne sais pas exactement pourquoi, mais j´avais peur et je me sentais triste de fêter cette moitié de vingtaine parce que j´avais l´impression que je fêtais la fin de ma vie et je trouvais ça très angoissant. Mon anniversaire est arrivé très vite et je n´ai aps ressentie de joie à fêter un an de plus contrairement aux années précédentes. Ensuite je suis partie en Italie pour mon contrat avec le CIEP, et si vous êtes des fidèles du blog vous devez savoir que cela c´est très mal passé pusique je suis revenue en France après une semaine en Italie qui m´a semblé être des mois. Je me suis donc retrouvée chez ma mère pour la première fois depuis des années, sans projets. Et le pire, je me suis retrouvée à Toulon, la ville que j´avais fuis 6 ou 7 ans auparavant parce que je voulais une vie à moi et de nouveaux amis avec qui j´aurais plus de points communs.

Pour moi il était impensable de rester là bas, car je n´avais pas d´amis, moins d´indépendance car moins de mobilité et peu d´opportunités de travail. Je suis donc partie sur un coup de tête en Espagne en me disant que cette déprime que je ressentais n´était qu´une déception de mon projet italien et qu´en partant à l´étranger et en commençant une nouvelle vie tout irait mieux. Sauf qu´en réalité ce n´était pas une petite déprime. Je suis arrivée en Espagne dans une coloc vraiment dégeulasse et avec deux de mes colocs qui étaient vraiment très bruyants. Les choses se sont vraiment empirées en Espagne parce que je n´arrivais pas à trouver un job. J´en parlerai dans un autre article, mais je suis arrivée en Espagne en novembre, les postes étaient déjà pourvus et les entretients que j´avais passés n´avaient rien donnés puisque je me suis retrouvée face à des employeurs qui ne voulaient pas prendre de risques avec de jeunes professeurs et qui préféraient des gens avec plus d´expériences (en sachant que j avais travaillé des années avec des groupes de jeunes et que j´avais déjà enseigné dans le passé). 

J´ai aussi commencé à prendre du poid sans raisons apparentes et à faire des hémorragies ce qui à ajouté de l´inquiétude et des complexes à mon état de déprime qui devenait de plus en plus fort.

Je ne sais pas exactement comment décrire cette période de crise dans laquelle je me suis retrouvée et dans laquelle je suis toujours car je n´ai jamais été une personne sujette à la déprime. La fille que j´étais avant se réveillait heureuse qui pleuvent ou qui fasse grand soleil. Des petits moments simples suffisaient à la rendre de bonne humeur et lui faire sentir de la joie. Le fille que j´étais ressentais à fond, la surprise, la tristesse,la colère et le bonheur. La fille que j´étais été tout le temps partante pour sortir et faire des choses, elle était pleine de projets et était contente d´être en vie. Elle avait surtout beaucoup d´espoir pour le futur et voyait la vie comme un beaux film où il fallait certes se battre mais où on pouvait en tirer de très bonnes choses. 

Je ne retrouve plus cette fille en moi. Parce que celle que je suis aujourd´hui est confrontée à une réalité où trouver le job de ses rêves est un mythe, parce qu´elle se sent laide et grosse et aussi parce qu´elle ne ressent plus rien. Il n´y a plus de joie au réveil, ou pour noël ou les anniversaires. C´est assez surprennant mais il n´y a plus vraiment d´émotions sauf parfois de la tristesse sans raison et qui apparait de manière imprévisible et incontrolable. C´est le vide qui est le plus difficile à vivre parce que lorsque l´on ressent de la colère on se sens vivant, on a quelque chose qui nous anime même si c´est quelque chose de mauvais. Ne rien ressentir fait que l´on est animé par rien et que si rien ne nous anime on n´a pas de quoi se lever le matin ou faire des projets. On a une vision du futur qui est telllement neutre et vide de projets ou d´ambition que le futur se résume a continuer à se lever le matin jusqu´à la fin de la vie et ça c´est terrible. Parce que quand je vois le futur et la manière dont laquelle fonctionne la vie et la société je me dit qu´il n´y a rien pour moi et pas d´opportunités. 

Je suis consciente que c´est une période de crise et que le sentiment d´être nulle est passager mais j´ai parfois l´impression que c´est un état permanant et que ma vie sera comme ça pour toujours maintenant. 

Si j´écris ce message ce n´est pas pour vous donner un coup de déprime mais c´est pour que les personnes qui sont dans cette crise se rendent compte qu´ils ne sont pas tous seuls, comme moi je l´ai pensé au début de ma crise. Il y a quelques mois je pensais que j´allais mieux et j´ai fais une "rechute" donc ça part et ça revient mais je me répéte que ce n´est pas permanant. On dit que la crise peut durer de 6 mois à 1 an donc je me dit que je suis plus proche de la ligne d´arrivée que de la ligne de départ et ça me console. 

J´ai eu l´occasion de tomber sur des vidéos de youtubeuses, dont une en particulier qui a une chaine sur sa vie à Birghton, que je vais mettre en lien plus bas parce qu´elle a eu l´occasion de faire un bilan post crise. J´ai regardé cette vidéo en pleurant mais on étant réconfortée par l´idée qu´il y a une fin et que du coup, dans un futur proche, tout va être ok. Et le fait de l´entendre dire " j´aime la vie" dans ses nouvelles vidéos me renvoit à ce que je ressentais avant.

Par conséquent, si tu sens que tu est dans cette période de vingtaine un peu critique et que tu lis ces lignes, tiens bon, parce que tu n´es pas fait pour vivre ça toute ta vie. 

 

23 juin 2020

Corona Virus: ou comment je me suis rendue compte que je ne vivais plus

rennes

Ce soir j´ai hésité entre écrire un article sur ce que le Corona Virus a eût comme effet dans ma vie ou la crise des 25 ans. Après avoir réfléchi je me suis dit qu´il serait bien que le premier article, depuis la rénovation du blog, parle de quelque chose de positif et d´un sujet qui explique peut être aussi les changements de ce blog. 

Aujourd´hui je vais donc vous parler de ce que le Corona Virus a apporter de "positif" dans ma vie. En effet, je suis pour le fait de penser qu´il faut tirer du positif des choses négatives et les inquiétudes que celles ci apportent. Pour vous faire un petit résumé du contexte dans lequel le Corona Virus est survenu, j´avais fêté mes 25 ans et une grosse déception avec le CIEP que j´ai déjà évoqué ici et je venais également de trouver un nouveau travail après des mois de recherches. Psychologiquement et émotionnellement parlant ça n´allait pas trop parce que dans ma tête 25 ans c´était la fin et je pensais que c´était un peu la fin de ma jeunesse ou de ma vie alors qu´en réalité je pense que j´avais sentis que c´était juste la fin d´une période de ma vie. Cependant à ce moment là je ressentais un sentiment de fin très angoissant, je me sentais nulle parce que je n´arrivais pas à trouver un job avec 2 masters et un DU d´enseignement. Je me sentais aussi grosse, stréssée et fatiguée mais pas d´une fatigue où il suffisait de dormir pour aller mieux, d´un fatigue où se lever le matin est un enfer, où plus rien ne nous fait sourrir et où on se dit que la vie est pourrit parce qu´à la fin on y trouve toujours la fin. 

Je me suis retrouvée soudainement retrouvée sans boulots après 4-5 ans de travail intense sans ne prendre aucunes vacances. Tout d´un coup je n´avais pas à jongler entre deux jobs, la fac et le sport. Quand j´ai finalement trouvé un job je me suis sentie mieux parce que j´ai recommencé à courrir toute la journée, puis il y eu le Corona Virus. Tout d´un je me retrouvais de nouveau à la maison à ne rien faire et là j´ai compris. J´ai toujours eu une vie tranquille jusqu´à que je rentre de mon Erasmus à Saragosse. Le changement qui s´est effectué à ce moment est que j´ai vécu une rupture amoureuse à laquelle je ne m´attendais pas et je n´ai pas eu d´explications à cette rupture, ce qui fais que j´avais du mal à la surmonter. Ma solution à l´époque était de me surcharger pour ne pas penser, je travailler beaucoup, j´avais la fac et le mémoire et le sport. Je me lever à 6h du mat et je me coucher vers 0h épuisée pour pourvoir m´endormir rapidement sans penser à cette rupture et pleurer dans mon lit. 3 ans après je subissais encore ce mode de vie malgré le fait que la rupture fesait désormais partie du passé, parce qu´on s´habitue rapidement à un mode de vie et parce que j´avais l´impression que ma vie avait un sens puisque je fesait plein de choses dans la journée. 

Après cet échec en Italie je me suis retrouvé de retour chez ma mère après des années seule, je suis revenue dans ma ville natale, la ville que j´avais voulu fuir 7 ans après pour commencer une nouvelle vie qui serait celle que j´aurais choisie. J´ai décidée sur un coup de tête de partir en Espagne dans une ville où je ne connaissais personne et où je me suis isolée car j´étais trop mal pour aller vers les gens. Et je me suis retrouvée dans une coloc un peu crade et avec des gens des bruyants. 

Retrouver un job m´avais un peu aider à sortir de mon appart, je déprimais un peu moins puis on nous a annoncé que nous avions été déclaré en crise sanitaire, les écoles fermées et nous devions rester à la maison. Ce moment de confinement m´a apporté beaucoup de déprime mais aussi l´opportunité de me poser des questions sur la vie que je menais depuis quelques années, sur la vie que je voulais et sur ce qui été réellement important. 

Je me suis rendu compte que je vivais une vie stressante et que j´avais eu beaucoup de signaux de mon corps que j´avais ignorés. Je me suis rendu compte que j´avais privilégié trop souvent ma vie pro et mes études et que j´avais négligé le coté humain, c´est a dire passer du temps avec ma famille, prendre des nouvelles de mes amis et m´en faire de nouveaux.

J´ai comparé la notion de réussite que la société nous met sous le nez et ma propre vision de ce qu´est la réussite.

Je ne peux imaginer ma vie comme un parcours stressant où je dois prendre des médicaments pour survivre, je dois me réconcillier avec des choses du passé qui me pèsent, je dois accorder de la valeur et de l´importance aux gens qui m´entoure, je dois m´offrir l´opportunité de m´arrêter sur un bon moment que je suis en train de passé et me dire qu´il faut que je l´apprecie.

Je dois me donner plus de temps calme pour faire des choses que j´aime et découvrir de nouvelles choses.

Je dois arrêter de me dire que je n´ose pas faire les choses qui me tentent et me pousser à les faire et être fière de moi.

Je dois accepter mon corps tel qu´il est maintenant et faire le deuil d´un corp passé de petite de 15 ans ou d´un corps idéalisé que je vois dans les magazine. 

Je dois me donner de la valeur et arrêter de voir ce que je n´ai pas bien fait ou que je n´ai pas eu l´occasion de faire et me concentrer sur ce que j´ai fait.

Me réconcillier avec les points négatifs de la vie et me dire que c´est comme ça, je ne suis pas Dieu et je ne le serai jamais. Je n´aurais peut être jamais l´occasion de faire des choses extraordinnaires, mon nom ne marquera jamais l´histoire et peut être que ma vie n´aura pas servi au monde mais au moins j´aurais vécu une vie pour moi et pas pour le regard des autres. 

A présent que je sais que je dois changer je dois me donner les moyens de changer. Je voudrais que le Corona ne soit pas juste un claque inutile de la vie mais une claque qui m´apprenne quelque chose et qui me réveille un peu comme le tremblement de terre à réveillé le personnage dans Knight of Cups de Terrence Malick. 

Je n´ai aps encore de solutions à vous proposer poru changer de vie mais j´espère que cet article vous fera sentir que vous n´êtes pas seuls dans cette remise en question de la vie.

Sur ce message de reveil et de projets je vous souhaite une très bonne soirée !

23 juin 2020

Changements sur le blog

new life

Bonjour a tous! Ce soir je voulais vous parler de changements pour ce blog. En mi juin celui ci a feter ses 6 ans et j´ai beaucoup réfléchi sur le chemin que je voulais lui faire prendre.

J´avais crée ce blog parce qu´en 2014 j´étais une étudiante perdue et déséspérée à la fac et je voulais trouver du sens à ce qui m´arrivait, en me disant qu´au moin cette expérience difficile à l´université servira à d´autres. Aujourd´hui je suis en fin d´étude, je ne suis plus une étudiante, j´ai du mal à me faire cette idée seulement c´est une réalité et je ne suis même plus la fille que j´étais il y a 6 ans.

J´ai au départ pensé à arréter ce blog parce que j´ai de moins en moins de temps à consacrer à l´écriture d´articles, et puis il y a eu le Corona Virus qui m´a fait réaliser beaucoup de choses sur ma vie et sur le fait de sacrifier ce que j´aime faire (j´en parlerai dans un autre article). J´ai donc décidé de continuer ce blog malgré tout et de trouver le temps.

 J´ai changé et j´aimerais que ce blog change avec moi. Vous avez sûrement déjà remarqué que le visuel est modifié et maintenant j´aimerais faire évoluer le contenu, parler de l´entrée dans la vie adulte, partager mes passions avec vous et peut être échanger sur des sujets divers. 

Les contenus sur ma vie d´étudiante resteront cependant disponibles sur ce blog car je voudrais qu´ils continuent à servir à des étudians ou de futurs étudiants. Et, du nouveau contenu sera ajouté, mais cette fois ci un peu différent de ce que j´ai pu écrire dans le passé.

Je vous souhaite une bonne lecture sur ce blog et à très bientôt! 

 

20 juin 2020

Je m´organise pour écrire un mémoire

memoire-10-exercices-a-faire-et-refaire-pour-activer-ses-neurones

Salut à tous! Peut être que vous êtes actuellement en train de chercher comment d´organiser pour écrire un mémoire et peut être que ça vous fait peur rien que d´entendre ce mot, mémoire. Pourtant écrire un mémoire peut vraiment être cool parce que vous allez écrire sur un sujet que vous aimez vraiment. Ici je vais vous donner quelques conseils pour écrire un mémoire en toute tranquilité.

1- Choisissez un sujet qui vous plait. Faites une liste sur les sujets qui vous intéresses même les plus farfelus sont les bienvenus, il n´y a pas de sujet ridicule. Ensuite, faites des recherches sur ces sujets, y a t il beaucoup de chose a dire? Allez vous vous lasser facilement? Allez vous trouvez de la documentation? devez vous élargir le thème ou au contraire être moins vaste? A ce stade vous être encore libre de changer en cours de phase 1. 

2- Choisissez un bon directeur de mémoire. Vous allez travailler pendant 1 ou 2 ans avec cette personne vous devez faire attention au moment de le choisir. Qu´a t  il écrit ? Comment vous parait il ? Pensez vous qu´il sera facile de travailler avec lui? Est  il trop exigent ou trop autoritaire? Prendre du plaisir lors de la rédaction de votre mémoire est super important, cela fera que ce ne sera pas une corvée. Si les intéractions avec votre directeur de mémoire se passe mal cela peut influencer votre état d´esprit au moment de la rédactione t du travaild de recherche donc trouvez un un directeur de mémoire qui est par exemple votre prof et que vous trouvez sympa et intéressant ou un prof de votre université quie vous admirez pour ce qu´il écrit ou qui a la réputation de soutenir ses élèves est super important. 

3- Lire et lire beaucoup. Lorsque vous avez une idée de votre sujet sans pour autant qu´il soit définitif vous pouvez commencer à lire pour avoir du matériel pour votre bibliographie. Lisez beaucoup, vous n´étes pas obligé de lire un livre entier si seulement 2 ou 3 chapitres vous paraissent intéressants pour votre mémoire. Regardez des vidéos, trouvez du matériel visuel et des podcasts qui pourront être utiles pour votre biblio. N´oubliez pas de garder notre de toute ce qui vous lisez et voyez et qui pourrait être intéressants. Zotéro.com est un bon site internet pour entrer petit à petit la biblio que vous lisez et télécharger cvotre biblio finale.

4- Prenez un carnet de bord. Le carnet de bord est un bon moyen de garder tout ce qui est important pour le mémoire. Sur ce carnet vous pouvez marquer vos idées de sujet final, de problématique, deplan et les notes que vous prenez sur els livres, vidéos et podcasts sur lesquel vous tombez. N´oubliez pas de séparer les notes avec les titres de vos documents pour ne pas vous mélanger au moment de rédiger. Sur ce carnet vous pouvez aussi marquer les notes et les questions si vous faites des entretients.

5- Commencez à organiser votre mémoire. Commencez à trouver un titre oficiel même s´il peut être changé jusqu´a la fin. Réfléchissez aussi à un plan et à une problématique. Si d´autres idées vous viennent vous pouvez encore ajouter des élèments à votre biblio.

6- Arrétez de lire. Il y a un moment où il faut arréter de lire car si on lit jusqu´a la soutenance on n´aura jamais de plan fixe et cela pose problème pour rédiger. 

7- Dispachez les infos dans votre plan. J´utilise toujours un code couleurs pour organiser les idées dans les titres de plan. Par exemple le Ia) sera surligé en jaune et je surlignerai dans mes notes de mon carnet de bord en jaune toutes les infos qui iront en Ia). Pareil pour le surlignage bleu en Ib), vert en Ic) et ainsi de suite. Lorsque je prépare mon document qui sera le final en fin d´année je tape toute les infos surlignées dans mon plan sur mon document word (ou autre) pour les avoir sous les yeux pendant que je rédige chapitre par chapitre.

8- Insérer la bibliographie en fin de mémoire en vérifiant les normes de présentation de la biblio demandée par votre université. 

9- Si vous évoquez des écrits rédiger par quelqu´un mais que vous n´avez pas lu l´intégralité de son écrit vous devez donner sa source en bas de page. Faites très attention à toujours donner les références d´un livre, d´un auteurs, d´une sculture ou autre dans le mémoire. Sinon vous pouvez être accusé de plagiat. 

10- Si vous n´êtes pas prêt pour une soutenance en juin n´hésitez pas à la demander en juin.

11- Commencez votre travail de recherche déjà en début d´année pour travailler en toute tranquilité. Bien sur vous pouvez comemncer quand vous voulez et ce n´est pas parce que vous commencez en janvier ou en avril que votre travail sera nul mais commencer le plus tôt possible est toujours mieux car vous ne vous mettez pas de stress et vous pouvez discuter tranquilement de votre travail avec votre directeur de mémoire. De plus, ces derniers sont souvent occupés donc toujours si prendre à l´avance au cas où leur emploi du temps serait trop chargé est toujours une bonne idée.

12- Pas de stress le jour de la soutenance. Ne stressez pas, vous avez travailler avec votre directeur de mémoire, vous avez eu son avis, il n´y a pas de raison qu´il vous casse le jour de la soutenance. La soutenance est très courte vous avez environ 15 minutes de présentation et 15 minutes de discution avec les professeurs du jury pour la plupart des soutenances. 

Ecrire un mémoire, je le répéte, doit être un expérience positive. J´en ai écris deux et mes sujets em plaisaient seulement mes intéractions avec mes directeurs de mémoire étaient différente. Une fois super positive parce qu´il m´avait donné une très grande liberté et une autre fois plus tendues parce qu´elle me tenez trop la main. A travers ce message je voudrais juste aider les étudiants jeunes et moins et jeune à déstrésser et à faire en sorte qu´ils ne se sentent pas perdu et submergés pendant leur rédaction. Si jamais vous avez des questions n´hésitez pas à déposer un commentaire avec vos questions et c´est avec plaisir que j´y répondrais. 

Que la force soit avec vous ! :) 

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